Pendant ce confinement, de grandes maisons d’édition mettent en ligne des bandes dessinées. À défaut de pouvoir déambuler dans les rayons de votre librairie préférée, voici de quoi virtuellement feuilleter.

• Les éditions Dupuis mettent en ligne chaque lundi 3 BD. Les dernières en date sont le tome 1 de Maggy Garrisson, le premier tome aussi d’Aubépine et Le journal d’un ingénu. Les BD publiées les semaines précédentes sont toujours disponibles !
• Jusqu’au 30 avril, les éditions Delcourt vous offrent des bandes dessinées en ligne. Le tome 1 est gratuit, les autres sont à 2,99 euros. La sélection est accessible aux enfants à partir de 7 ans.
• Si vous êtes fan de mangas, Glénat met chaque jour en accès gratuit pendant 48 heures un tome de leurs séries phares. De quoi élargir votre culture manga, à condition d’être au rendez-vous !

Bonne lecture !

Beaucoup de personnes mettent à profit cette période de confinement pour s’essayer à des activités inédites ou qu’elles avaient soudainement délaissées. Pour ma part, je dédie chaque jour quelques minutes à mon anglais. 

Je regarde évidemment des séries en version originale. Mais pas que ! Tous les moyens sont bons mais l’idéal est de joindre l’utile à l’agréable. Pour la lecture je consulte les sites d’informations en anglais. Il existe sinon l’application News in Levels qui recense une multitude d’articles de presse proposés selon votre niveau.

Pour l’oreille, j’écoute les podcasts de la BBC 6 Minute English qui abordent des thèmes de société avec un débit raisonnable. Sinon libre à vous de choisir, parmi des milliers de podcasts, celui qui traite d’un sujet qui vous parle. Plus ludiques encore, les jeux de l’application Duolingo feront votre bonheur. Tout comme décortiquer les paroles d’une chanson anglo-saxonne que vous adorez!

Enfin les spécialistes vous le diront, l’apprentissage passe par une pratique active de la langue. Quoi de mieux que de la pratiquer avec un correspondant sur un site ou une application dédiés. HelloTalk, Tandem, Speaky étant les plus connues. Ou comment voyager un petit peu sans sortir de chez vous!

Voilà 5 semaines que je suis confinée avec mes enfants et que je dois leur faire la classe. Et comment dire… c’est un métier… qui n’est pas le mien ! Résultat, je repousse les limites de mon imagination et de ma patience.

Ma charge mentale a doublé (je ne savais pas que c’était possible) et je me demande en permanence : est-ce que je fais bien les choses ? J’imagine que ceux d’entre vous avec des enfants se posent la même question !

Heureusement, « tous les cris, les SOS » (mentaux) envoyés par les parents ont fini par être remarqués. Plusieurs initiatives ont vu le jour pour nous aider :

• Chaque jour sur France 4, des professeurs donnent des cours pour chaque niveau scolaire.
• La plateforme LUMNI est également disponible. Elle propose une multitude de contenus pédagogiques (jeux, vidéos…)
• On trouve également des podcasts sur France Inter racontant les aventures de grandes figures de l’histoire.
• Enfin, les maîtresses restent mobilisées et à l’écoute. Des visios sont organisées régulièrement pour faire le point par petits groupes d’élèves.

Voilà, maîtresses, si vous me lisez, vous me manquez !

Si votre marchand de farine ne s’est pas fait dévaliser par le gang des apprentis pâtissiers, et que votre boulanger habite dans le village d’à côté, pourquoi de ne pas laisser vos mains prendre le contrôle de votre créativité ! Et vous lancer dans l’élaboration de votre miche préférée.

J’ai essayé et voici la recette de mon « favorite english bread« . Pour la réussir, il vous faut très peu d’ingrédients : de la farine, de la levure, un peu d’huile d’olive et une pincée de sel.

Et malgré l’apparente simplicité de cette recette, j’ai eu beaucoup de plaisir à la réaliser. En ce moment, j’ai envie de me concentrer sur les choses importantes, essentielles. Faire du pain est un bon moyen d’y arriver !

Vous êtes confiné(e) avec au moins un être humain ? Pourquoi ne pas essayer de vous initier à l’acroyoga ? (attention, les chats sont peu coopératifs).

Cette pratique permet tout à la fois d’apprendre à faire confiance à un partenaire, se relaxer, renforcer le gainage ou gagner en souplesse, voire bien rigoler quand les essais ne sont pas concluants !

Il faut une personne au sol (la “base”) et une autre en l’air (celle qui “vole”). Un pareur sera parfois utile pour les figures les plus acrobatiques ! Il est recommandé de trouver un partenaire proche en gabarit. N’hésitez pas à trouver un endroit dégagé, sans meubles trop proches par exemple.

Pour se mettre en confiance et prendre ses marques, on peut commencer par la figure de “l’oiseau”. La “base” est allongée au sol, les jambes tendues à 90°, et la personne qui vole est en position de planche sur les pieds de la base. Les pieds sont situés au niveau des hanches de la personne qui vole.

Tout est une question de sensations et de communication avec son/sa partenaire ! Voici une vidéo pour atteindre pas-à-pas cette position :

Alors, vos premiers essais sont-ils concluants ?

Marre de manger des desserts industriels trop sucrés pendant le confinement. Envie de retrouver le goût simple des bonnes choses.

J’ai décidé de tester les yaourts maison. Pas de yaourtière, mais plein d’imagination. Je me lance :

• 1 litre de lait entier
• 1 yaourt du commerce (de bonne qualité, entier et bio de préférence)
• 2 cuillères à soupe de lait en poudre
• 8 ramequins ou n’importe quel récipient équivalent

Faites bouillir le lait 1 minute dans une casserole puis patientez pour que sa température retombe à 50 degrés environ. Ajoutez votre yaourt du commerce et les deux cuillères de lait en poudre. Et puis… C’est tout !

Versez dans les ramequins ou des pots de yaourt en verre (que l’on trouve un peu partout pour 10 euros les 8). Mettez au bain-marie dans votre four à 50 degrés pendant 1 heure. Puis coupez le four, et sans l’ouvrir laissez reposer (four fermé) toute la nuit.

C’est incroyable, ça marche et c’est bon.

Confinement oblige, les expositions que j’avais prévu de voir sont toutes fermées. Si elles ne peuvent pas se visiter, certains d’entre elles ont migré sur internet.

Regarder une photo ou une peinture sur le web ne procure pas la même sensation que de se retrouver face à elle, mais c’est déjà beaucoup !

Voici trois expositions virtuelles à savourer :

• Pompéi au Grand Palais (Paris). Cette promenade immersive devait ouvrir ses portes le 25 mars. Pour atténuer la frustration, de nombreux contenus sont accessibles sur la page l‘Expo Pompéi chez vous.

• Faces of Frida : 33 musées et centres d’art du monde entier ont mis en commun leurs collections pour une rétrospective sur la vie et l’œuvre de Frida Khalo. À regarder sur Google Arts & Culture.

• Et enfin Bois Sacré, du musée du quai Branly-Jacques Chirac. L’exposition a eu lieu en 2014, et sa mise en ligne est une occasion en or de la (re)voir. À travers des masques, le visiteur découvre l’initiation dans les forêts guinéennes, un moment crucial dans la vie des individus. Passionnant !

Bonne visite de ces expos virtuelles !

À la recherche d’une activité relaxante, je n’ai plus de prétexte pour laisser la guitare prendre la poussière dans un coin de l’appartement.  J’espère qu’aucune corde ne cédera après le premier ré-accordage… Les 6 cordes sont toujours là, et heureusement, car je n’en ai pas d’autres…

Après des années sans faire de guitare, je remets la main sur de vieilles tablatures afin de retrouver quelques sensations. C’est marrant de voir ce que je jouais à l’époque : Tryo, Louise Attaque, The Beatles…

Mes doigts se dérouillent gentiment, je peux maintenant rechercher de nouvelles tablatures sur internet. Eric Clapton ? Allez, je me lance.

Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi partager vos efforts artistiques avec nous !

Il fait beau, il fait chaud et il est dur de penser que je ne peux pas profiter de ce beau temps avec mes amis sous le parasol d’une terrasse.

Mais « haut les cœurs » et offrons-nous un peu de soleil en nous préparant de petites salades estivales ! Rapides et faciles à réaliser, elles donnent le sourire rien qu’à les regarder.

Pour cette recette il s’agit de : Roquette / carottes râpées / choux rouge / bacon grillé / œuf mollet, le tout sur un lit de boulgour aux herbes de Provence. Huile d’olive, vinaigre de cidre et gros sel et vous voilà prêt!

Bon appétit ! Avec la bonne playlist tirée de notre rubrique L’oreille vagabonde, il ne vous reste plus qu’à chiller sous le soleil avec votre assiette …

Un petit oiseau m’a dit …

Elle en faisait du bruit notre course contre le temps ! Alors que nous sommes immobilisés pendant encore quelques semaines, nous pouvons entendre plein de sons que notre agitation nous empêchait de percevoir.

Le silence, le vent contre la fenêtre, un volet qui grince et le plus omniprésent, le chant des oiseaux. C’est vrai à la campagne, mais on les entend aussi en ville !

Mélodieux, parfois stridents, mais tous différents, ces piaillements attisent notre curiosité. Qui est cet énergumène qui drague dans le quartier ? Qui sont ces deux oiseaux qui discutent sur leur branche ?

Des sites internet ou des applications pour Smartphone peuvent nous aider à les reconnaître, comprendre leur comportement et pourquoi pas échanger quelques mots avec eux.

À voir, une super série pour apprendre le chant des oiseaux :

Ou deux applications à utiliser pendant vos courtes promenades. BirdNET permet d’identifier les oiseaux, tout comme CuiCuiMatique.

Alors, quels sont les oiseaux qui peuplent votre quartier ?