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Réseaux sociaux : une communication plus sociétale après le confinement ?

Cette période de crise sanitaire aura confiné des millions de personnes à leur domicile. 

Nombreuses sont celles à avoir investi les réseaux sociaux plus qu’à l’accoutumée. En témoigne la hausse de fréquentation de 61% de ces plateformes, selon une étude Kantar réalisée dans une trentaine de pays. 

Les marques adaptent leur discours

Ces comportements en ligne ont fait émerger certaines tendances aspirant à la solidarité et à la bienveillance. 

Selon l’étude Kantar, toujours, une nette majorité de consommateurs attend de la publicité qu’elle apporte une contribution positive à la société : 77% souhaitent que les marques parlent de leur utilité dans la nouvelle vie quotidienne.

Un axe que certains annonceurs ont d’ailleurs décidé d’emprunter afin de répondre à ces nouvelles demandes. 

Interviews, communication sur les actions caritatives et de solidarité, tutoriels, webinars, mesures face à l’épidémie, etc., beaucoup d’entreprises orientent leur contenu vers un axe plus éditorial que promotionnel. Le format vidéo, déjà démocratisé avant le confinement, n’a pas fini de susciter d’engouement.  

Une communication centrée sur l’humain

À titre d’exemple, la page Décathlon France propose de nombreux contenus de conseils à ses abonnés ou autres reportages sur les conséquences de la crise sanitaire dans le sport amateur

Le célèbre distributeur de vêtements et de matériel de sport déploie sa ligne directrice centrée sur l’humain. La marque s’était déjà illustrée pendant le confinement en retirant de la vente ses masques de plongée au profit des hôpitaux.

Leroy Merlin, de son côté, alimente régulièrement sa page Facebook avec des tutoriels bricolage, du contenu de sensibilisation à l’écologie et évoque des pistes pour redessiner le monde de demain. 

Mediacrossing s’est toujours inscrit dans cette démarche. À savoir, accompagner les marques dans une communication intelligente permettant de créer du contenu à valeur ajoutée à destination de leur communauté, de leurs prospects et de leurs clients. En somme du contenu utile en lien avec l’univers de ses produits ou de ses services. 

S’il est pour l’instant difficile de cerner des orientations pérennes, étant donné que la crise sanitaire n’est toujours pas sorti de son état passager, de nombreuses tendances ont émergé et ont fait évoluer les pratiques ainsi que les comportements. 

Seul l’avenir permettra de prendre assez de recul pour juger de l’existence d’un véritable déclic à long terme.

Crédits photo : dole777 – Unsplash

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C’est quoi le bien-être en entreprise ?

C’est une certitude : il y aura un avant et un après COVID-19 dans l’organisation de l’entreprise. D’après une enquête menée en ligne par l’IFOP pour WITTYFIT et SIACI SAINT HONORE (webinar en replay), auprès d’un échantillon de 1000 personnes, 81% des salariés interrogés considèrent que le bien-être au travail est devenu un enjeu prioritaire.

Zoom sur 3 idées fortes à mettre en place en entreprise pour le bien-être de tous

  • Une organisation flexible

L’expérience COVID-19 a permis au plus grand nombre de découvrir et d’apprécier les nombreux avantages du télétravail : gain de temps, autonomie dans son travail, temps plus important passé avec ses proches, entre autres. Avant la pandémie, déjà, il était question pour certaines entreprises de proposer de travailler différemment.  Désormais, il s’agit de la préoccupation première des salariés qui, ayant changé leur rapport au travail, souhaitent mieux concilier leurs vies personnelles et professionnelles (50%), changer de rythme (41%) et faire davantage de télétravail (30%).

  • Un climat convivial

Le partage de moments qualifiés entre collègues renforce les liens et le sentiment d’appartenance à l’entreprise ; c’est aussi l’un des facteurs déterminants de la qualité de vie au travail. Selon l’enquête de l’IFOP, les salariés placent en 2e position de leurs préoccupations, la création d’un climat de confiance au sein de l’équipe. Le confinement a parfois généré un manque d’interactions sociales, donnant ainsi majoritairement l’envie aux salariés de se retrouver.

  • De la reconnaissance

La majorité des salariés interrogés attend de la reconnaissance de la part de la hiérarchie, de manière plus forte qu’avant la pandémie et pour cause : en télétravail, il n’était pas évident pour les directions de mesurer à distance l’implication des salariés, ce qui a probablement généré une certaine frustration. A l’instar du patron de Mars France qui délivre 3 critiques positives pour 1 critique négative, il est facile de réfléchir à de nouvelles pratiques de reconnaissance au quotidien.

Malgré les nouvelles exigences des salariés, il est à noter que 72% des interrogés s’estiment optimistes quant à l’avenir de leur entreprise et de son organisation. Ils ont le sentiment d’avoir frôlé le pire, tant au niveau sanitaire qu’au niveau économique et le déconfinement s’apparente à une libération. Néanmoins, il s’agit d’une donnée mouvante qui nécessitera de vives actions pour rester aussi élevée.

Crédits photo Danielle MacInnes – Unsplash

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Marques : de l’intérêt de l’UGC

Les consommateurs sont facilement convaincus par d’autres consommateurs, au point que cela devient un véritable enjeu pour les annonceurs, depuis quelques années déjà et de façon plus importante encore ces derniers mois. Cela implique que les marques prêtent attention à l’UGC (User Generated Content, pour Contenu Généré par l’Utilisateur).

Chaque consommateur a un avis à donner au sujet d’une marque ou d’un produit, un avis qui peut influencer d’autres consommateurs lorsqu’il est partagé. La majorité se contente de rédiger un commentaire, positif ou négatif, sur le site de la marque ; quelques-uns, qui font de l’influence leur métier, vont jusqu’à raconter leurs expériences sous la forme d’une publication sur Instagram ou d’une vidéo sur YouTube. Les contenus générés par les consommateurs, quelle que soit leur forme, sont des ressources pour les annonceurs et s’intègrent de plus en plus au sein des stratégies de communication.

Des exemples concrets

Il y a les annonceurs qui utilisent l’UGC comme fond de commerce. Tripadvisor, à l’instar de beaucoup d’autres acteurs du tourisme, met à l’honneur les opinions de consommateurs évaluant leurs dîners et leurs séjours pour permettre à d’autres de faire les meilleurs choix.

Et puis, il y a les annonceurs qui capitalisent sur l’UGC pour optimiser leur image de marque. Made.com, e-commerce de meubles et de décoration, consacre une page aux contenus de ses consommateurs et nourrit son site de photos mettant en scène (et en valeur !) ses produits.

Plus ambitieux, Lego a accompagné la sortie de son film, du projet « Kronkiwongi » pour lequel les enfants étaient invités à créer un objet insolite et à le présenter sur les réseaux sociaux. Belle réussite pour le projet « Kronkiwongi » ! Lego a rassemblé 27 millions de personnes et connu une hausse de 61% sur l’ensemble de ses réseaux sociaux.

De l’intérêt de soigner sa communauté

L’UGC, lorsqu’il est orienté en faveur de la marque, apparaît comme une idée efficace et économique pour communiquer. Ce principe permet de nourrir les outils d’une marque (site Internet, réseaux sociaux, etc.) et de renforcer en prime une stratégie de référencement naturel. Mais pas que ! L’UGC permet également de mieux connaître une audience : les réactions des consommateurs face aux actions d’une marque offrent toujours des clés de compréhension.

Crédits photos : John Schnobrich – Unsplash

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Le formidable pouvoir du marketing de l’honnêteté

Il y a des expressions et des valeurs qui semblaient, hier, terriblement désuètes.

L’honnêteté. Un argument de communication improbable !

Et puis, le confinement et l’incertitude sont passés par là… N’est-ce pas enfin le moment de redéfinir certaines des valeurs de la publicité et de la communication qui peuvent, en finalité, apparaître d’une autre époque au regard de l’enjeu social et environnemental d’aujourd’hui ?

Pour vous engager dans « l’honest marketing », n’ayez pas peur de la transparence. Exposez vos valeurs et racontez l’histoire de votre marque. Qu’est-ce qui vous a inspiré ? Faites connaître le pourquoi et le comment, vos clients attendent cette authenticité.

S’il vous plaît, arrêtons le « Fake » ! Rien de pire qu’une image de stock qui ne raconte qu’une histoire « aseptisée », qui ne cherche qu’à tromper le consommateur. Nous sommes petits, nous sommes grands, nous sommes jeunes, nous sommes vieux mais nous sommes tous vrais. Et cette jeune femme blonde aux yeux clairs et au sourire carnassier, elle est là pour tromper le consommateur. Et gare à vous et à votre réputation si celui-ci s’en aperçoit.

Un engagement fort pour une communication honnête, en mettant de côté, bien entendu, le « greenwashing », c’est la garantie d’une relation pérenne et apaisée entre marque et consommateurs.

Marre de la publicité autocentrée sur la recherche d’un profit bien illusoire, marre de ceux qui s’arrangent avec la vérité, marre de ceux qui n’en ont « rien à foutre ». Vive la bienveillance, l’empathie et la loyauté, pour la réussite des marques et des consommateurs.

Nous, nous aimons créer des marques que les gens aiment. Et c’est déjà pas mal !

Crédits photos : Florian Klauer – Unsplash

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Le brutalism design

« Mais, il est moche ce site ! »

Ou peut-être est-ce un représentant du « brutalism design », une tendance graphique (ré)apparue courant 2017 ?

Le brutalisme est à l’origine un mouvement architectural des années 1950 à 1970, et dont l’un des représentants est Le Corbusier (voir sa Cité Radieuse à Marseille). Issu du mot « brut » (et non « brutal »), ce courant prône la simplicité et la géométrie en bannissant le superflu de ses édifices. Employé en matériau de construction principal, le béton est laissé volontairement nu et sans ornements sur de grands volumes. Le fond prend le pas sur la forme.

A l’échelle du design graphique, et plus particulièrement du webdesign, cet état d’esprit « brutaliste » se retrouve à contre-courant du « pixel perfect », lissé et soigné au pixel près. Un site avec un tel design arbore avec fierté un aspect grossier et primitif, valorise les défauts, les glitchs, avec un pixel quasi vivant. Tel un retour aux sources, il évoque souvent les codes graphiques des premiers sites web des années 1980.

En recherchant la singularité, cette tendance prend ainsi un malin plaisir à se moquer des interfaces épurées « flat design », devenues répétitives car utilisant toutes les mêmes codes consensuels.

Il ne s’agit plus d’améliorer à tout prix l’expérience utilisateur en rendant le design agréable à l’œil (en créant les conditions d’un état émotionnel positif, voir Le design émotionnel, de Don Norman), voire parfois même invisible (voir la tendance NoUI).

Telle une œuvre d’art, l’interface devient parfois même une perturbation, à l’encontre de l’intuition utilisateur ; elle se manifeste volontairement, étonne, dérange, et ne laisse jamais indifférent…

Des sites brutalistes : https://brutalistwebsites.com/

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Marque(z) votre territoire !

On vous en parlait déjà dans cet article : pour communiquer, des marques ont décidé de sortir d’un discours promotionnel, pour prendre position sur des questions de société, qui touchent directement leur cible.

La marque Libresse (Nana en France) en est le parfait exemple. Elle veut devenir le porte-parole de « l’utérus sans complexe » pour justement décomplexer les femmes, et pour « éduquer » les hommes sur la vie intime des femmes. Après le clip osé viva la vulva, cette fois elle s’engage dans un genre réaliste, qui se veut le reflet de ce que vivent les femmes (et non les règles ne sont pas bleues, incroyable !). En effet, le clip Womb Stories (« Les histoires de l’utérus ») dépeint les différentes périodes de la vie de l’utérus sans tabous. La marque fait la promotion de ses produits sans en parler une seule fois, sans même les montrer à l’écran !

Bien sûr personne n’est dupe, il y a une logique commerciale à tous ces dispositifs. Néanmoins, il s’agit là d’une tendance de communication qui regarde bien au-delà du produit, et qui devient de plus en plus présente dans l’espace médiatique. De quoi proposer un contenu bien plus intéressant aux clients de la marque.

Crédits photos : Becca Tapert – Unsplash

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Le podcast, un format pour communiquer ?

Le podcast audio est un média similaire à la radio. Il s’agit d’un programme sonore, diffusé exclusivement en ligne, à la demande.

Si le podcast est un format très apprécié, c’est en grande partie pour sa forme de discours spontanée, qui prend le temps grâce à un montage audio qui n’est quasiment jamais coupé. C’est une conversation privée, un moment où l’on s’isole pour apprendre, s’enrichir, s’ouvrir, se divertir et s’évader, parfois pour quelques heures.

Le podcast est de plus en plus en vogue auprès du grand public, des créateurs, des spécialistes et même des marques. En effet, dans l’optique de créer des contenus de marque plus authentiques et sincères, c’est un outil idéal et puissant pour communiquer et se démarquer.

Plus souple que la vidéo, le podcast permet ainsi de rentrer davantage dans la complexité du message des marques. Grâce à son côté intime, le son est aussi un vecteur pertinent pour porter un message qui a du sens.

Mais il ne suffit pas de surfer sur cette tendance pour en faire un bon moyen de communication. Un contenu cohérent avec une attention particulière permet de créer un lien avec la marque pour fidéliser, se montrer comme étant LA référence dans son domaine et asseoir son image. 

Chez Mediacrossing, ce ne sont pas les idées qui manquent, que ce soit pour créer des interviews, témoignages, reportages sonores mais aussi des fictions.

Voici quelques exemples de marques qui ont brillamment utilisé le podcast audio pour renforcer leur communication :

Digital et éco-conception

Que celui qui n’a pas remarqué la montée des aspirations en matière de préservation de l’environnement, plante un arbre pour se faire pardonner ! Dans le digital, les acteurs se posent aussi de plus en plus la question de l’éco-conception, en particulier dans le design. Et c’est une très bonne chose.

Le monde de l’impression avait montré la voie, notamment avec des encres plus naturelles. Mais l’écoconception s’applique partout. Ainsi, la démarche dans le digital est généralement de concevoir une interface, qui limite l’utilisation d’éléments énergivores.

Des solutions sont déjà utilisées par les designers digitaux. Le « Dark Mode » par exemple, que nous voyons fleurir sur nos smartphones, suit cette logique en permettant de baisser l’intensité lumineuse de nos écrans et par la suite de réduire d’utilisation des chargeurs de téléphones.

Les interfaces minimalistes, où il ne faut que conserver le nécessaire, l’optimisation du code permettant un chargement plus rapide des pages web ou encore l’utilisation de vecteurs s’inscrivent dans le même mouvement.

Dans le domaine de l’éco-conception numérique, il y a encore tant à faire et à imaginer !

« Less is more ».

Crédits photo Green Chameleon – Unsplash

teletravail

Vers une nouvelle organisation du temps de travail ?

Après des mois de télétravail suite au confinement, cette période a sans doute accéléré des changements initiés il y a déjà plusieurs années.

Sur le modèle de certaines sociétés de technologie à travers le monde (États-Unis, Norvège, …), de nouveaux concepts de travail émergent. Ils ont pour objectif de privilégier l’humain, pierre angulaire des sociétés de services.

Objectif : assurer une harmonie entre vie professionnelle et vie personnelle tout en orientant les équipes vers un travail qui a du sens.

Cela se traduit par plusieurs grandes orientations :

  • la mise en place d’un télétravail régulier (remote-friendly ou remote-first) avec par ailleurs des événements réguliers au sein de l’entreprise
  • une communication asynchrone : des échanges à horaires décalées qui passent par l’écrit.
  • des phases de travail immersif (deep work) : permettant une concentration accrue, des temps de travail sans distractions
  • une organisation flexible du temps de travail : notamment au niveau des horaires afin de permettre aux équipes de mener à bien certains projets (associatifs, sportifs, etc)
  • une culture du résultat plus que du présentiel : seuls comptent les résultats et pas le temps passé.
  • le développement personnel : basé sur une amélioration des compétences et des connaissances au sein d’un environnement collectif.

Cette nouvelle culture d’entreprise émerge en se basant sur les principes d’honnêteté, de responsabilité, de confiance. À nous tous de l’incarner au quotidien !

Crédits photo Tina Witherspoon – Unsplash

mieux communiquer

Mieux communiquer !

Notre monde est saturé de publicités intrusives. Vous savez celles que l’on ne désire pas et qui coupent le film du dimanche soir ou celles, interstitielles, qui cachent le contenu que vous cherchez à lire sur internet. Cette publicité est agressive à la fois dans le message qu’elle porte mais aussi dans son mode de délivrance. Ne s’agit-il pas là d’une forme de pollution sociale inacceptable, qui d’ailleurs crée bien plus de rejet que d’adhésion ?

La Convention Citoyenne pour le Climat évoque l’impact de la publicité sur la création de besoins et sur la (sur)consommation en souhaitant des régulations et des interdictions. C’est maintenant à la société de s’emparer de ces propositions pour décider de la suite qu’il y a à leur donner.

Les agences et les marques ont toute leur part à prendre dans ce débat, en imaginant le cadre d’une publicité responsable et durable.

  • Les marques doivent prendre en charge un discours d’authenticité et donner du sens à leurs communications.
  • Elles doivent intégrer une réflexion sur la qualité plutôt que la quantité.
  • Elles doivent démontrer dans leur message l’utilité et l’unicité du produit.
  • Elles doivent imaginer créer un lien harmonieux avec le consommateur.

Bref les marques doivent dorénavant créer une chaîne de valeurs sincères et identifiables. Inciter à mieux consommer, réfléchir à la diffusion publicitaire pour moins polluer, limiter les incitations tapageuses, engager des actions vertueuses.

Il faut y travailler, et entendre une demande sociale qui se fait de plus en plus forte !

Crédits photo Joshua Earle – Unsplash